We report one year (2013–2014) of biomonitoring an insect community in a tropical old-growth rain forest, during construction of an industrial-level geothermal electricity project. This is the first-year reaction by the species-rich insect biodiversity; six subsequent years are being analyzed now. The site is on the margin of a UNESCO Natural World Heritage Site, Área de Conservación Guanacaste (ACG), in northwestern Costa Rica. This biomonitoring is part of Costa Rica’s ongoing efforts to sustainably retain its wild biodiversity through biodevelopmental integration with its societies. Essential tools are geothermal engineering needs, entomological knowledge, insect species-rich forest, government–NGO integration, common sense, DNA barcoding for species-level identification, and Malaise traps. This research is tailored for integration with its society at the product level. We combine an academic view with on-site engineering decisions. This biomonitoring requires alpha-level DNA barcoding combined with centuries of morphology-based entomological taxonomy and ecology. Not all desired insect community analyses are performed; they are for data from subsequent years combined with this year. We provide enough analysis to be used by both guilds now. This biomonitoring has shown, for the first year, that the geothermal project impacts only the biodiversity within a zone less than 50 m from the project margin.
Description:
Les auteurs rapportent les résultats d’une première année (2013–2014) de biosurveillance d’une communauté d’insectes dans une forêt tropicale ancienne, au cours de la construction d’un complexe industriel de génération d’électricité géothermique. Il s’agit de la première année de réaction de cette communauté d’insectes riche en espèces; six années subséquentes sont en cours d’analyse. Le site est situé à la marge d’un site du Patrimoine mondial de l’UNESCO, l’Área de Conservación Guanacaste (ACG), dans le nord-ouest du Costa Rica. Ce travail de biosurveillance s’inscrit dans les efforts en cours au Costa Rica pour maintenir de manière durable sa biodiversité sauvage via une intégration bio-développementale avec ses sociétés. Les outils essentiels en sont les besoins en génie géothermique, les connaissances en entomologie, une forêt riche en espèces, une intégration gouvernement–ONG, le sens commun, le codage à barres de l’ADN pour l’identification au niveau de l’espèce et les pièges Malaise. Cette recherche est faite sur mesure pour favoriser l’intégration avec la société au niveau du produit. Les auteurs combinent une vision académique avec la prise de décisions d’ingénierie sur le site. La biosurveillance nécessite un codage à barres de niveau alpha combiné avec une taxonomie et une écologie séculaires fondées sur la morphologie. Ce ne sont pas toutes les analyses de communautés d’insectes qui sont réalisées ; elles le seront pour les données des années subséquentes lorsque celles-ci auront été combinées aux données de cette année. Les auteurs réalisent suffisamment d’analyses pour être utiles aux deux guildes pour l’instant. Cette biosurveillance a montré, pour la première année, que le projet de géothermie touche uniquement la biodiversité située dans une zone à moins de 50 m de la marge du projet.